Mise à jour en février 2020 : cet établissement a changé de propriétaire. Retrouvez toutes nos bonnes adresses ici !
Aujourd’hui je vous emmène dans un salon de thé qui ne ressemble à aucun autre : la Mezzanine.
Quand on passe la porte
Il est 16h et des poussières et déjà le soleil décline lorsque j’arrive face à la Mezzanine. J’ouvre la porte et entre dans une grande pièce couleur noisette et vert anis avec une hauteur de plafond impressionnante et (oh?) une mezzanine à l’étage. Mes yeux ne savent pas où se poser : des tableaux, des cartes postales, des statuettes, des pierres, des bijoux, des poufs, il y en a partout !
J’aime bien ce côté méli-mélo. Tiens c’est marrant, les chaises et les tables sont toutes différentes. Là il y a deux petites chaises à dossier autour d’une table ronde assez haute, ici trois poufs par terre à côté d’une petite table carrée, plus loin un énorme canapé …
Ambiance chaleureuse et clientèle hétéroclite
Dans le salon plutôt bondé, étonnement on parle bas. Il y a un vieux monsieur avec un petit garçon qui dort dans ses bras, une maman qui tente de calmer son bébé en pleurs. Deux jeunes hommes jouent, l’un au piano, l’autre à la guitare. J’ai à peine le temps de m’installer au comptoir qu’un gentil couple m’invite à partager un thé gingembre bien fumant. Oh ben, merci ! C’est chaleureux ici. La machine à café ronronne, les notes de musique fusent.
Une idée géniale
Je me tourne vers Bruno, le proprio. Il me raconte que s’il a fondé la Mezzanine, ce n’est pas pour faire du profit mais pour créer une ambiance, une relation. L’idée est de faire péter les frontières qui séparent les individus à travers un lieu ouvert à tous où on peut faire plein de choses. Comme par exemple …
☞ Jouer de la musique
Il y a un piano, deux guitares, un didgereedoo, des percus et des bols tibétains à la disposition de tous.
☞ Lire des BDS
A l’étage se trouve une magnifique collection de 1500 Bds, consultables par qui veut et aussi des jeux de société.
☞ Te faire masser à prix libre
Chaque jour un masseur vient proposer ses services à prix libre (il y a même une salle exprès pour ça).
☞ Craquer pour du pur artisanat
la Mezzanine est remplie d’objets splendides, fabriqués par des artisans du monde entier dans le respect du droit humain – Bruno est très à cheval sur l’éthique. Tout est à dispo et les vitres qui renferment pierres et bijoux ne sont mêmes pas fermées à clé.
☞ Repartir avec un panier bio
Un agriculteur local se déplace lui même pour vendre ses paniers à 3€/KG.
Et des valeurs fortes
Peu importe qui tu es, d’où tu viens, comment tu es fringué, ON-S’EN-FICHE. Tu es le bienvenu ici et à partir du moment où tu entres, tu as accès à tout. Ce lieu a des valeurs humaines très fortes comme la tolérance, le partage, les échanges culturels – c’est ce qui fait son charme.
La carte
La Mezzanine propose surtout des boissons chaudes, ils ont une grande gamme de thés, des jus de fruits bio et des sirops fait maison. On peut auss y déguster quelques amuse-gueules sucrés ou salés : gâteaux (dont sans gluten!) pâtisseries maisons, sandwichs, gratins. Niveau prix, ça va de 1,50€ pour le café à 6€ pour le gratin. Tout est sans alcool et végétarien. La plupart des produits sont fait-maison et la moitié sont Bio. De plus Bruno favorise le commerce de proximité : tous ses fournisseurs sont du coin (ce sont des potes à lui).
Verdict
En fait, la Mezzanine ressemble plus à une maison qu’à un salon de thé. C’est un endroit convivial où on peut faire des tas de chose et échanger avec des gens très différents. Le plus de la Mezza ? Son humanité, son sens de l’éthique et son amour des bons produits.
On aime : le côté bazar-organisé et les activités proposées
On aime moins : c’est souvent bondé et ya que du végétarien à becqueter
8 commentaires
Attention erreur dans les horaires :
Nous sommes ouvert du mardi au samedi de 10h a 19h
C’est corrigé.
« Y’a que du végétaLien à becqueter », ça devrait être dans les « on aime », surtout pour un resto végane…
A cheval sur l’ethique ! bon, en tout cas pas au niveau de la collaboration professionnelle ! Deux ans de vie à tout construire, pour se retrouver à la paille, c’est sur il en parle pas trop de l’origine du concept :p ni de l’idiot qui lui a tout servi sur un plateau :p notre culture est vraiment au bout de sa malhonnêteté j’espere !