Aujourd’hui on accueille Wassila (« bonjour Wassilaaaa ») ! Pour son premier article en tant qu’auteure invitée sur CityCrunch, elle avait envie de nous parler de l’actu street-art.
Le saviez vous ? Sunra a réalisé trois œuvres dans Montpellier durant le confinement. Inspiré par les récents événements autour du Covid-19, le street-artiste a insufflé un vent de poésie bienvenu dans la ville. Et comme on adore les créations street-art de Sunra, on vous en parle plus en détails !
Sunra, un artiste bien connu à Montpellier
En ces temps de retour à la liberté, l’occasion est belle d’aller découvrir la crème de la crème des graffeurs, pochoiristes et autres embellisseurs de rues, et d’admirer de nouvelles œuvres toutes fraiches (à ce sujet, es tu déjà allé faire un tour rue Roucher, une vraie mine d’or pour le street-art ?)
Car si pendant le confinement, beaucoup ont levé le pied sur leurs activités, certains artistes n’ont pas muselé leur créativité. À commencer par Sunra, un street-artiste montpelliérain, dont les pochoirs poétiques nous ont fait de l’oeil. (Tous ces petits cœurs partout, ça nous a fait de l’effet !)
Ils sont plus d’une dizaine disséminés dans Montpellier. Et pour les reconnaître, nul besoin forcément de chercher la signature de l’artiste : ils sont presque tous constitués de silhouettes en noir et blanc, ponctuées de cœurs donc ou de fleurs rouge vif, façon estampe japonaise. Et souvent, d’un petit message humaniste qui nous fait réfléchir ou nous fait juste du bien.
On les trouve principalement du côté de la rue Méditerranée, mais aussi ailleurs qu’en centre-ville, l’artiste souhaitant comme il nous l’a confié « les rendre accessibles à tout le monde ». On peut donc avoir la surprise d’en découvrir également au parc Montcalm, ou encore dans le quartier de la Chamberte où il vit.
Les trois nouvelles oeuvres street-art de Sunra
Arrivé à Montpellier en 2001, Sunra a commencé ses pochoirs environ dix ans plus tard, au moment des révolutions du Printemps arabe. Et ses dernières œuvres en date lui ont été inspirées par les récents événements autour du Covid-19.
La troisième oeuvre, qui est accessible à tous, se trouve rue Rebuffy. On y voit un petit garçon, qui malgré le port du masque, hume un rosier en fleurs, accompagné de la petite phrase « Je garde en moi ces odeurs qui font toi ». L’oeuvre a été réalisée la semaine précédent le déconfinement, sur un mur qui lui a été proposé par un particulier.
« J’ai eu de très bons retours, elle a parlé à beaucoup de personnes. Il y a une histoire commune à tous avec le covid-19, mais aussi personnelle à chacun. Certains pensent à quelqu’un de leur connaissance en lisant la phrase… ».
Avant tout, Sunra voulait symboliser l’espoir d’une meilleure relation entre l’homme et la nature, et on ne peut que l’en féliciter : « Le côté un peu positif du confinement, c’est qu’on a repris contact avec nos sens, on s’est remis à écouter le chant des oiseaux. C’est aussi le fait qu’il y ait moins de pollution, et que l’on passe par des circuits courts pour se nourrir ».
On vous laisse découvrir par vous même l’oeuvre qui se trouve rue Rebuffy (pour info, elle se trouve là) ! Et aussi tester vos connaissances en matière d’art de rue grâce à notre petit quiz sur le street-art à Montpellier 😉