Salou est de retour sur CityCrunch pour nous parler art contemporain !
Je suis allée voir la toute dernière expo du MO.CO Panacée et ça déboîte les mouettes. Oui depuis l’ouverture du MO.CO Hôtel de Collections a.k.a le nouveau musée dédié à l’art contemporain vers gare (l’équipe des mouettes a d’ailleurs récemment testé leur très bon resto), on ne dit plus Panacée mais MO.CO Panacée.
Préambule
En avril, je vous y emmenais pour découvrir une exposition qui donnait l’eau à la bouche : Cookbook. J’y suis ensuite retournée en juillet pour une exposition poétique dans le cadre de la ZAT (la Zone Artistique Temporaire) et maintenant je vous emmène découvrir la nouvelle expo où trois femmes sont mises à l’honneur : Caroline Achaintre, Estrid Lutz et Ambera Wellmann.
P’tite présentation pour bien commencer
Cette fois-ci, le MO.CO Panacée ne propose pas une seule exposition, mais trois, pour notre plus grande joie ^^. Trois femmes, trois univers, un seul lieu. Je vais donc commencer les présentations !
Caroline Achaintre est née à Toulouse, a grandi en Allemagne et vit aujourd’hui à Londres. C’est une artiste polyvalente, de renommée internationale. Elle travaille avec différentes matières telles que la laine, la céramique ou encore la terre. Ses œuvres ont déjà été exposées, entres autres, à la Galerie nationale d’Écosse et au Musée d’art contemporain de Toronto.
Estrid Lutz est une artiste française qui vit et travaille au Mexique. C’est sa première exposition dans une institution publique. C’est une artiste tournée vers la science, puisqu’elle essaye de reconstituer des phénomènes biologiques naturels.
Ambera Wellmann est née en Nouvelle-Écosse et vit actuellement à Berlin. C’est une artiste qui travaille la peinture, le dessin, l’assemblage et la photographie. C’est sa première exposition monographique dans une institution publique et d’ailleurs, elle a réalisé plusieurs tableaux pour l’occasion.
En avant la visite !
J’ai l’habitude d’aller en semaine à La Panacée. Cette fois, j’ai choisi d’y aller un dimanche et c’est donc une grande première !
J’arrive enfin et, en poussant la grande porte vitrée, un sourire se dessine sur mes lèvres car je suis là comme chez moi ^^. Ça grouille de monde le dimanche ! Il y a les gens qui se détendent autour d’une bière, il y a les étudiants qui se retrouvent pour boire un café et travailler… Enfin, il y a les visiteurs qui, comme moi, se dirigent directement vers la dame à l’accueil pour récupérer le livret d’exposition.
Je décide de suivre l’ordre du livret d’exposition, et je commence ma visite par Ambera Wellmann. Ça ne me déplaît pas du tout car ce que je préfère dans l’art, c’est la peinture ^^. Quand je regarde les tableaux, je comprends très vite que le thème de prédilection de l’artiste est le désir. D’habitude, les thèmes de l’amour physique et du nu sont laissés aux artistes masculins.
Chez Ambera Wellmann, l’absence de détails de genre des personnages donnent une universalité à ses scènes intimes. L’ambiance est chaude dans la salle, et on aime ça ^^.
Je passe maintenant à Estrid Lutz.
Son art est fascinant ! Ses œuvres changent selon la lumière ou l’humidification. De plus, je lis dans le livret : “des dessins à l’encre hydrochromique dont la couleur change lorsqu’elle est mouillée”. Quand la science et l’art se rencontrent, ça donne Estrid Lutz ^^.
Ma visite se termine avec l’artiste occitane Caroline Achaintre. Dans la salle, je n’arrive pas à quitter des yeux ses œuvres où la matière est travaillée de manière étonnante !!
Quand on y regarde de plus près, on a l’impression que ces installations sont vivantes. C’est vraiment drôle, et en même temps déconcertant. C’est comme si l’artiste voulait donner la vie à ses œuvres. Caroline Achaintre réécrit l’histoire de Pinocchio, mais en y ajoutant une touche de féminité et de modernité.
Bon à savoir
Ces trois expositions en une sont à voir jusqu’au 5 janvier 2020. En parallèle, des rencontres avec des artistes seront organisées. Des ateliers seront également mis en place, ainsi que des soirées. Maintenant je me tais ^^
Je vous rappelle que l’entrée est libre et gratuite.
Verdict
Pour résumer, j’ai bien aimé cette exposition atypique. En un seul lieu se réunissent trois univers complètement différents, mais avec un lien très frappant : le défi de mettre à rude épreuve la matière. Je sais je radote, mais il faut vraiment que vous alliez découvrir cette exposition les mouettes !
L’oeuvre qui m’a le plus marquée ressemble à un sac à main, tendance indienne, imaginée par Caroline Achaintre (qui s’est effectivement inspirée d’un sac à main).
Expo Caroline Achaintre / Estrid Lutz / Ambera Wellmann – jusqu’au 05 janvier 2020
? MO.CO Panacée, 14 rue de l’Ecole de Pharmacie (Ecusson)
? Arrêt Louis Blanc (ligne 1 ou 4)
? Horaires d’hiver : visites de midi à 19 heures du mardi au dimanche