Dites bonjour à Salou (“bonjour Salooou”) qui après nous avoir fait découvrir Allégories Urbaines (à mater jusqu’au 1er septembre à l’espace Dominique Bagouet), nous emmène cette fois ci à la Panacée. Enfin, nous ramène plutôt.
Souvenez-vous, ô très chères mouettes : en juin, je vous emmenais à la (re)découverte
de la ZAT (la Zone Artistique Temporaire). D’ailleurs, c’est à cette occasion qu’a été lancée
l’exposition “La Rue. Où le monde se crée” qui se tient actuellement à La Panacée.
J’y suis donc retournée (rappelez-vous, Cookbook), et je peux vous assurer que je me suis
régalée !! Suivez moi.
“La Rue. Où le monde se crée” : préambule
À l’origine, l’exposition a été conçue pour le MAXXI (le Musée national des Arts du XXIe
siècle) à Rome. Comme La Panacée est plus petite, elle a été adaptée au lieu.
C’est donc une soixantaine d’œuvres qui sont présentées et le thème, vous vous en êtes
doutées les mouettes, c’est la rue. Plusieurs artistes du monde entier ont été mis à l’honneur, et une place importante a été consacrée à la vidéo.
La rue certes, mais pas que
En poussant la grande porte vitrée de la Panacée, quelle fut ma surprise ! Y a plein de
monde ! D’un côté, ceux qui se rafraîchissent en buvant une bonne bonne bière au café de
La Panacée ^^ (oh d’ailleurs vous avez déjà essayé leur brunch ?). De l’autre, ceux qui s’affairent à l’accueil du musée car ils n’ont qu’une hâte : découvrir ces nouvelles œuvres !
Je me munis donc du livret d’exposition, et je commence à déambuler dans les couloirs et
les salles du musée. On en prend plein les yeux les mouettes.
Je découvre les panneaux publicitaires de Flavio Favelli, artiste italien, dont la forme
rappelle les années 80. Ses œuvres reflètent la complexité de la réalité.
Dans la première salle, je vois une sculpture imposante. Elle est faite de tuyaux et de
conduits d’aérations. Un son en sort et ça résonne dans toute la pièce. C’est un
enregistrement des Mersey Tunnels, à Liverpool.
Je passe d’une salle à une autre, les yeux rivés aux écrans.
Là, c’est une vidéo d’un colleur d’affiche dans le métro. Ici, on voit une course poursuite policière dans les rues d’Instanbul. La rue a toujours été le terrain de jeu préféré des artistes, et c’est ce qu’on voit dans de nombreuses vidéos.
La frise de Liu Qingyuan, artiste chinoise, m’accompagne dans la visite. Elle me raconte
l’histoire des rapports de l’art contemporain avec la rue, sous forme de bande dessinée.
J’ai longtemps flâné dans la salle 5 devant le “PROTEST WALL”, et notamment devant les
affiches politiques d’Andrea Bowers. C’est une artiste américaine basée à Los Angeles (ma
ville préférée !). C’est aussi une féministe et une militante sociale et, ici, son travail tourne
autour de la défense des minorités et surtout celle des populations hispaniques d’Amérique.
70 artistes du monde entier sont donc réunis jusqu’au 18 août à La Panacée, et c’est
énorme les mouettes ! D’ailleurs, le programme qui se trouve à la fin du livret d’exposition
est alléchant ^^
C’est bon, je m’arrête là ! Allez-y, vous verrez, ça vaut vraiment le détour.
Bon à savoir
Des visites sont organisées pour les familles un dimanche par mois, histoire de découvrir
l’art contemporain avec son papa ou sa grand-mère ^^. Des stages vacances sont également organisés, ainsi que des petits ateliers.
Je vous rappelle que l’entrée est libre et gratuite. En revanche, pour notre plus grand plaisir, les horaires d’ouverture ne sont pas les mêmes qu’en hiver ! Les visites sont possibles du
mercredi au dimanche, de midi à 20 heures.
Verdict
Les mouettes, profitez de vos vacances d’été pour faire un tour à La Panacée et découvrir l’exposition “La Rue. Où le monde se crée qui m’a littéralement enchantée ! La rue et le quotidien sont vus et présentés sous différents angles, c’est intéressant et tellement enrichissant !
L’oeuvre qui m’a le plus marqué : celle de Shen Yuan, un artiste français d’origine chinoise. Plus de 250 chaussures forment une phrase, et je ne vous dirai rien car il faut aller voir ça ^^.
La Panacée
? 14 rue de l’Ecole de Pharmacie (Ecusson)
? Arrêt Louis Blanc (ligne 1 ou 4)
? Jusqu’au 18 août
? En savoir plus sur l’expo