Alors, au départ les mouettes, cette exposition je devais vous la présenter avant le confinement. J’ai donc mis l’article de côté, au cas où ?
Il est vrai que comme j’avais besoin d’air, je me suis tournée vers d’autres lieux que les musées. Mais quand on aime…
Finalement, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller au MO.CO Panacée pour revoir Permafrost.
Comme d’habitude, j’ai adoré !! C’est totalement d’actualité, et ça donne à réfléchir.
P’tite mouette suis-moi, c’est par là.
“PERMAFROST” : PREAMBULE
En écho à la 16e Biennale d’Istanbul (Le Septième Continent), exposition d’art contemporain qui a lieu tous les deux ans depuis 1987, Permafrost rassemble 11 artistes et 34 oeuvres.
C’est à travers des installations, des sculptures, des vidéos et des dessins que la réalité rejoint la science-fiction. On en vient même à ne plus distinguer le passé lointain du futur proche… Bref. On est complètement dedans !
EN AVANT POUR LA VISITE !
C’est en voulant me fendre la poire sur Twitter que j’ai vu passer une vidéo de présentation de l’exposition Permafrost. Faut avouer les mouettes que tout de suite, j’ai eu l’eau à la bouche !!! Bien sûr, je vais plutôt vous raconter ma deuxième visite, la plus récente, car la première fois j’y suis allée en février, en plein hiver. Brrr ?
J’y suis donc retournée en semaine, je ne sais plus du tout quel jour d’ailleurs, pendant l’après-midi. Et quelle chaleur ?
D’habitude, en entrant au MO.CO Panacée, je cherche du regard le livret visiteur. Mais pas cette fois-ci ! Suite au COVID-19, les livrets de visite sont désormais téléchargeables sur le site web et accessible via QRcode sur place. C’est pour réduire les contacts. Je n’oublie pas aussi de mettre mon masque, car il est obligatoire pour les visiteurs, à partir de 11 ans, dès l’entrée dans les lieux.
Maintenant que je suis prête, en avant pour la visite !
Je prends le temps de regarder chaque oeuvre, et de réfléchir à la question posée par celle-ci.
Les chambres environnementales personnalisées de Dora Budor, artiste Croate vivant et travaillant à New York, me fascinent. Ça me fait penser aux paysages de films de science-fiction, c’est fou !
Là, je tombe sur le squelette d’un buffle. Je m’arrête net, car je me retrouve face à une représentation de la destruction de la nature par l’homme, et c’est dur ?
Mais haut les cœurs chère mouette ! La visite continue ^^.
Je reste sans voix devant les dernières installations, notamment celles de Nicolás Lamas, né au Pérou, et qui vit et travaille aujourd’hui à Bruxelles. Ce sont des machines éventrées. Elles me font penser à des corps mutilés ou disséqués. La symbolique est forte car, ici, l’artiste nous parle de la fragilité des souvenirs en rassemblant de récentes photocopieuses (mais quand même déjà vieillottes) avec des copies de statues de l’Antiquité.
Bon les mouettes, je pense que ça suffit et qu’on va donc s’arrêter là ^^. Il faut vraiment que vous alliez découvrir tout ça par vous même !
L’oeuvre qui m’a marquée
C’est celle de Nina Beier. J’ai vraiment bien aimé ses éviers en céramique. En plus c’est drôle, car les siphons sont bouchés par des cigares roulés à la main ^^.
C’est jusqu’à quand ?
Jusqu’au 30 août 2020.
BON A SAVOIR
Petit rappel pour les mouettes qui l’auraient peut-être oublié, l’entrée au MO.CO Panacée est libre et gratuite.
Les mesures sanitaires mises en place permettent de vous accueillir en toute sécurité.
Il y a des distributeurs de gel hydroalcoolique avec pédale de distribution à l’entrée. Afin de respecter la distanciation physique, il y a des guides fils et des totems signalétiques, ainsi qu’un marquage au sol dans certaines zones, et pas plus de 50 visiteurs en simultanée.
En été, les visites sont possibles seulement de midi à 20h00, du mercredi au dimanche ^^ et je rappelle qu’il vous faut un masque.
VERDICT
Si vous êtes de passage dans le centre-ville, faites escale au MO.CO Panacée. C’est encore une exposition atypique qui y est présentée. En revanche, à cause du COVID-19, les événements qui accompagnent l’exposition sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
MO.CO PANACEE
? 14 rue de l’Ecole de Pharmacie (Ecusson)
? Arrêt Louis Blanc (ligne 1 ou 4)
? Page de l’expo Permafrost