Accrochez vous les mouettes, on vous a déniché une – activité – de – dingo. Grands amateurs d’activités insolites à Montpellier, notre équipe de casse-cous s’est déjà essayé à la cryothérapie, à la simulation de chute libre, au lancer de haches … mais là on est carrément montés d’un cran sur l’échelle de l’extrême.
On s’est jetés dans le vide depuis le haut de l’Arbre Blanc.
56 mètres de vide au dessus du Lez
L’Arbre Blanc tu sais c’est cette grande tour immaculée construire au bord du Lez, juste à côté de l’Hôtel de Région ? Imaginée par l’architecte japonais Sou Fujimoto, l’Arbre Blanc est un projet ambitieux qui accueillera bientôt 120 logements, des bureaux, un café avec vue panoramique et … une tyrolienne !
On a eu la chance de tester cette activité complètement folle en avant première (l’ouverture officielle est programmée pour aujourd’hui les mouettes !) grâce à l’équipe de White Line à qui on doit cette tyrolienne. Leur concept ? Te faire survoler le Lez et la place de l’Europe perché(e) sur un câble à 56 mètres du sol *GLOUPS* . L’idée est aussi géniale que terrible !
Ce projet en collaboration avec l’Arbre Blanc permet de doter la tour d’un concept à son image, c’est à dire un concept ambitieux et novateur, mais aussi d’asseoir Montpellier comme capitale des sports extrêmes. Vous n’êtes pas sans savoir que c’est précisément dans cette zone que se tient chaque année le Festival International des Sports Extrêmes, qui a lui aussi mis son grain de sel dans l’histoire 😉
Deux de nos chroniqueurs ont répondu présents à l’appel du vide (vous auriez vu nos têtes quand on a reçu l’invitation, on était complètement hystéros) – les autres étant cardiaques ou indisponibles. Rendez vous est pris un mardi vers 14h : on accède aux bureaux de White Line, situé au sommet de la tour, en passant par une porte située aux pieds de l’Arbre qui nous mène à un ascenseur. Direction le dernier étage !
Plus on voit les étages défiler et plus, avouons le, on commence à flipper. Arrivés là-haut on rencontre Julien notre moniteur qui nous accueille tout sourire et nous guide jusqu’à la terrasse = là où on va sauter. Et c’est là qu’on se rend compte qu’on est vaaaachement haut quand même. *RE GLOUPS*
Le jeune homme nous montre les équipements. Les câbles, la poulie, les casques, toussa. Comme on est l’un des premiers groupes à expérimenter le truc, on stresse un peu sur les normes de sécurité … mais notre moniteur nous rassure très vite. Ils savent très bien ce qu’ils font et tout le process est sécurisé à 100% – aucune chance qu’on s’éclate la tronche 56 mètres plus bas, donc.
Bon ben voilà. C’est le moment fatidique. À la question “Qui commence ?” un silence de plomb s’installe. Je me fais violence pour contrôler ma peur (“regarde pas en bas, regarde pas en bas, non tu vas pas mourir, oui tu es une courageuse petite mouette pense à tes lecteurs …”) et Crystal quant à elle semble hésitante (dans sa tête ça donne ça : “Allez, lance toi, tu seras débarrassée, allez ma petite Crystal you can do it !! I’m a warrior !”)
Alors qu’à mon grand soulagement ma collègue semble vouloir se dévouer pour le premier saut, un sourire malicieux s’affiche sur le visage de notre moniteur. “En fait, vous allez sauter ensembles !“… Aaaah bon !? C’est donc pour ça qu’il y a deux câbles côte à côte, c’est un saut en duo ? Bon pour le coup, ça me rassure un peu. Mais vous auriez pu le dire d’emblée non mais !!
Comme un seul homme (enfin, une seule femme) on s’avance sur la plateforme au bord de la terrasse. Mi-excitées mi-effrayées, on prend une grande respiration, on se fait chacune notre tour harnacher à la poulie tout en s’efforçant de pas regarder en bas (sinon c’est sûr, je fais demi tour !!), Julien compte jusqu’à 3 … 1, 2,3 et … “WAAAAAAAHHHHHHH” !
Hop nous voila filant à pleine allure dans le ciel bleu et hurlant à plein poumons. C’est fou la vitesse à laquelle on va ! À ce moment là un cocktail très intense de sensations s’empare de moi : l’impression de vitesse, la sensation de voler, le bruit du vent, mon cœur qui bat à 200 à l’heure, le shoot d’adrénaline dans mes veines, c’est incroyable, c’est fou, c’est dingue !
En un rien de temps on atterrit en face sur le toit du bâtiment qui entoure l’esplanade de l’Europe où un autre moniteur de White Line nous réceptionne. Ouf, on est vivantes ! Et complètement hilares en plus : sous l’effet de l’adrénaline probablement nos nerfs lâchent et nos corps vibrent de partout. “C’est fou ce truc !!” me souffle Crystal. “Mais graaave !!” que j’y réponds.
On se remet de nos émotions quelques minutes puis on descend du toit du bâtiment pour repartir direction l’Arbre Blanc rendre le matos à l’équipe pis récupérer nos affaires – sacs, manteaux – laissés au vestiaire.
Une expérience folle … mais pas donnée
J’ai jamais vécu un truc pareil. Je suis bien contente d’avoir dépassé ma peur initiale de sauter car après je me suis sentie incroyablement libre, puissante, presque invincible. Et Crystal aussi ! Après qui dit expérience unique, dit prix qui piquent : le saut en solo coûte 40€.
Même si ça fait cher pour quelques secondes de vol plané, de notre point de vue ça vaut largement le coup.
White Line ouvre officiellement ce lundi 1er avril alors n’hésitez pas à réserver votre créneau sur le site officiel !
? Place Christophe Colomb (Port Marianne)
? Tam 1 et 4, arrêt place de l’Europe
7 commentaires
salo !
Désolée de t’avoir donné de faux espoirs x)
???