Dites bonjour à Mathilde (“salut Mathiiiilde”) qui pour son premier article sur CityCrunch avait envie de nous faire découvrir une nouveauté coréenne.
En rentrant d’une petite halte au jardin des plantes, je passe devant la façade d’un petit restaurant à l’allure asiatique. Collé sur la vitre, un article de Midi Libre m’apprend que la chef cuistot est arrivée finaliste de Masterchef en Corée du Sud. Hummm ! Hé, vous sentez ça ? C’est l’odeur de la bonne adresse !
Son nom : Umami, la cinquième saveur.
Uma – quoi ?
Rappelez vous, quand on était à l’école on nous as appris qu’il existe en gros quatre saveurs : le sucré, le salé, l’acide, et l’amer. Eh bien il existerait une cinquième saveur appelée l’umami ! Ça a été découvert par un chercheur japonais au début du XXème siècle et ça pourrait se traduire par “goût délicieux” (“umai” signifiant délicieux et “mi”, “goût”).
Voilà voilà.
Le lieu
Dans une petite rue du centre historique, tout près de la place de la Canourgue, Umami propose une dizaine de tables en salle, et une petite poignée supplémentaire en terrasse. J’opte pour la salle, au mobilier en bois clair et éclairée de lumières douces et chaleureuses. Le restaurant est presque plein.
Il y a des habitués en pause déj, une famille, une table de copines qui rigolent ; tout ce petit monde est ambiancé par une bande-son discrète mais de bon goût. La serveuse est adorable et attentive. J’observe du coin de l’œil la minutieuse Amélie Young qui s’active seule en cuisine.
La dégustation
Le midi, Umami propose un bento du jour qui ravira les gourmands sans les ruiner.
A l’ardoise ce jour-là : Poulet au curry façon japonaise, riz et soupe. Je suis servie en quelques minutes et voit arriver avec enchantement mon plateau et ses quatre bols.
Je siffle direct la soupe miso, fumante, accommodée de chou chinois et de ciboulette. Puis place au poulet, mijoté avec des légumes dans une sauce savoureuse et relevée, accompagné de riz gluant. Je passe à la petite salade d’algues et de concombres, parfaite pour se rafraichir le palais.
Franchement, j’aurai pu m’arrêter après mon bento, mais je me laisse quand même tenter par la douceur de panacota mangue et son sorbet yuzu. Zut, la dernière me passe sous le nez. #tristesse. La serveuse me console avec le fondant crème de mascarpone. « C’est très frais me dit-elle. »
Et ma foi, c’est vrai ! En plus d’être joli, le dessert est saupoudré de zestes de citron vert, de framboises et de mangue fraiches, avec petit sablé « croquant gourmand ».
La carte
Pendant ma régalade, j’ai vu passer les plateaux de roll & suhis proposés à la carte. Mieux vaut avoir faim, mais ça à l’air dingue ! Ils sont accompagnés de tempura, de roll au saumon et à l’avocat ou au concombre et au kiwi, le tout très élégamment présenté.
Autre spécialité : le bibimbap, un plat coréen servi dans un grand bol, composé de riz, de légumes sautés, de jaune d’œuf, et qui peut être décliné au bœuf, au poisson, ou en version végétarienne.
Dans les entrées aussi, il y a un paquet de trucs qui font saliver : le saumon mariné en feuille de kambu (je sais pas ce que c’est mais ça à l’air bon !), la galette de fruits de mer croustillante, le tartare de bœuf façon coréenne, ou les pavés de tofu marinés aux différentes saveurs.
Le budget
La formule midi est tout à fait honnête. Pour 15 euros (oui, bon 14,95 euros, pas la peine de chipoter !) on déguste un plat bien cuisiné, savoureux, copieux et original. Evidement, si comme moi on ne résiste pas face à la carte des desserts, ça grimpe un peu vite. Mais pour 9 euros, le dessert était une fois de plus à la hauteur, créatif, cuisiné minute avec des produits frais.
À la carte, les prix sont donc un peu élevés. Comptez une dizaine d’euros pour les entrées, 17 euros en moyenne pour les plats (25 euros pour les plateaux de sushis, impressionnants, je le répète), et donc 9 euros pour les desserts.
Côté boissons, la carte propose une sélection de vins locaux, des bières japonaises et des infusions de thé vert aromatisées.
Verdict
Mon regret ? M’être fait chiper la dernière panacota à la mangue ! Mais mon deuxième choix m’a quand même bien consolée. Umami a bel et bien un gout de délicieux et m’a surtout donné envie d’y retourner. Dès que mon portefeuille reprendra un peu de couleurs, je fonce goûter à l’un de ses plateaux roll & sushi (et pourtant, je ne suis pas fan de sushis). Ils sont tellement beaux !!
Avec sa cuisine raffinée, sa présentation soignée, Umami est une expérience gustative et visuelle. A mon avis, cette petite adresse discrète pourrait vite devenir, la nouvelle bonne table asiatique de Montpellier.
Umami
🏠 15 rue Jean-Jacques Rousseau (Ecusson)
📞 04 67 92 75 95
🕗 Ouvert du mardi au samedi 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 22h00
🌐 Site officiel
2 commentaires
Alléchée par votre critique, j’ai testé ce restaurant avec une amie un soir. Je suis très très déçue. Nous avons pris un plat traditionnel, qui ressemble fort au bobun. Peu de goût, servi à peine tiède. Certes, l’accueil est très chaleureux, mais ce que nous avons mangé netait pas fin. Un restau gastronomique ? Ah bon? Lassées par le bruit ambiant très fort (salle minuscule et acoustique mauvaise), nous nous sommes enfuies prendre un desert ailleurs. Et je ne reviendrai pas.
Hey Flo. Merci pour nous avoir fait part de ton retour :). C’est dommage que ton expérience ne fut pas aussi satisfaisante que Mathilde, notre auteur invitée qui a écrit l’article. Si t’as des bonnes adresses asiat’ à nous refiler, n’hésite pas !