Mise à jour : cet établissement a fermé ses portes.
Bon, on peut pas vraiment dire qu’il s’agit d’une nouvelle adresse. Mais j’avais une envie folle de cuisine africaine et mon amie guinéenne était en manque alors … on est allées à la Palmeraie. Pour beaucoup, c’est juste le meilleur restaurant africain de la ville.
Quand on entre
C’est un lundi soir que j’emmène mon amie dîner à la Palmeraie. On passe la porte et tout de suite on est dans l’ambiance : kora & percussions en fond sonore (on ne peut pas s’empêcher de se dandiner sur ce petit zouk endiablé), petite salle aux couleurs chaudes, masques et peintures bariolées … La déco est simple, mais efficace.
On s’installe dans un coin. Il fait bon, la salle est presque vide et la musique très douce … c’est vraiment reposant comme endroit. Simple, mais chaleureux. Le genre d’endroit qui a l’air de rien comme ça mais où se sent bien.
La carte
Le serveur, sourire imprimé sur les lèvres, vient nous donner la carte. Mon dieu, ça va être dur de choisir … cette carte est énorme ! Poisson frit, samoussas, aloco, poulet yassa, mafé, tièp, tout me donne l’eau à la bouche. En plus la Palmeraie a plusieurs formules : pour les mômes, les étudiants, les grosses dalles, etc.
☞ Notez qu’ils font des plats à emporter (pour deux personnes minimum et à commander 24h à l’avance).
On met bien 10 minutes à se décider. Au final ce sera deux poissons braisés de 600 grammes chacun (y’en avait plus à 400 grammes) avec de l’atiéké (semoule de manioc) et une petite assiette d’aloco (bananes plantins frites dans l’huile).
Dégustation
En attendant nos plats, le serveur nous ramène de l’eau fraîche et des bananes séchées à grignoter – qu’on met prudemment de coté, mieux vaut garder de la place pour le poisson et les bananes car, cuisine africaine oblige, ce sera copieux ! On chantonne et on pianote sur la table au rythme de la musique africaine en riant.
Voilà le serveur qui revient avec la petite assiette d’aloco (qui d’ailleurs n’a de petit que le nom hein). Rien qu’à l’odeur, je suis conquise. Je goûte : croustillante à l’extérieure, fondante à l’intérieur, avec la petite sauce épicée pour relever le tout. Parfait. “ça c’est du vrai aloco” confirme ma convive africaine.
Nos plats sont un peu longs à venir … mais finissent malgré tout par arriver.
Hmm, qu’ça sent bon ! On passe à l’attaque. Le poisson est une véritable tuerie. La chair est d’une finesse incroyable, et il est superbement braisé. L’atiéké n’est pas en reste et la petite sauce rouge dans le coin là je sais pas comment ils la font mais je veux qu’on me donne la recette. C’est très bon et le repas est ponctué de “miam”, de “rohlàlà” et de “délicieux”.
Ce mélange de saveur est splendide, la fraîcheur des tomates s’accordent à merveille avec l’atiéké, la sauce relève puissamment le goût du poisson braisé. On dévore tout intégralement.
☞ Petit bémol : j’aurai bien voulu un petit bol ou un plat pour mettre les arrêtes et un rince-doigt pour me dégraisser les mains après dépiotage intégral du poisson.
Après une lutte acharnée pour finir nos copieuses assiettes, nos ventres ronronnent de plaisir et sont plein à craquer. Vissées sur nos chaises, on en peut plus et ça fait marrer le serveur ces deux grosses loques qui arrivent à peine à bouger. Il nous faut bien 10 minutes avant de trouver le courage de régler (36€ pour deux, au total) et de quitter le restaurant. Eh oui, “la cuisine africaine, c’est du sport ! ” comme dirait mon amie.
Verdict
La grande force de la Palmeraie, c’est sa cuisine. Au delà de l’ambiance chaleureuse et du service agréable, bien qu’un peu long, leurs plats sont simplement excellents (en plus on peut pas dire qu’ils lésinent sur la quantité). On s’est vraiment régalées dans ce petit restaurant africain. Bref, une adresse qui paie pas de mine mais qui envoie du lourd.
La Palmeraie
4, boulevard Louis Blanc
Ouvert du lundi au dimanche de 19h à minuit
Découvrir le site officiel de la Palmeraie