Mise à jour : Cet établissement a fermé ses portes en avril 2017 ! *snif*
On m’en a dit le plus grand bien alors forcément, il fallait que j’y aille – surtout que c’est un des rares endroit (sinon le seul) où on peut manger un burger bio fait maison. Aujourd’hui, je vous emmène à quelques pas de l’église Saint Roch au restaurant Le Bourgeon.
Le cadre
C’est pendant un vendredi grisâtre que je décide d’aller tester cette nouvelle adresse avec un vieil ami et deux copains. Lorsqu’on arrive devant la terrasse du Bourgeon, on ne peut s’empêcher de retenir un “oh, c’est mignon”. Les bancs en palette de bois, les petits fraisiers sur la table … agréable surprise, ce côté champêtre en plein centre-ville. Et même si la déco sent la récup, elle n’est pas négligée pour autant : les bancs sont très confortables avec leurs petits coussins rouges et les tables joliment dressées sur du bois recouvert de verre fin.
On s’installe en terrasse (il y aussi une salle à l’intérieur et une autre plus petite à l’étage) et une dame tout sourire nous apporte la carte – qui révèle l’esprit du lieu à elle seule.
On se poile en parcourant la carte des yeux : La salade Pouic-Pouic ou T’as le Bonjour d’Albert, la bière blanche la Reine des Mousses, le burger Cantal Goya ou le Don Quijotte … les patrons ont le sens de l’humour et on apprécie. On finit par commander trois verres de muscat + une Nim’Ale (féroce binouze originaire de Nîmes) pour l’apéro et quatre burgers (deux Bollywood, une Kurgette et un Parmentier).
Le concept en trois mots
Le Bourgeon ne jure que par la cuisine au naturel, les bons produits bios et des plats fait-maison. Même la déco, faite de palette de bois de pin recyclés respire le fait-maison à plein nez.
La carte
Le bourgeon propose une large gamme de burgers à base de bœuf surtout, mais aussi au canard, au poulet ou bien végétarien, tous en petit, moyen, et grand format – pratique pour contenter tous les appétits. Envie d’un truc plus léger ? Il y a aussi des salades, des planches à déguster, sans oublier la soupe du jour. Pour les boissons, on y trouve de bons vins (bios bien sûr) et des bières artisanales.
Coté budget comptez entre 15€ et 30€.
Dégustation time
Un petit quart d’heure plus tard, la serveuse revient avec quatre planches joliment présentées.
La petite salade dans son bocal avec les graines rouges de genévrier, les frites délicatement déposées dans leur papier journal, le burger fumant avec le chapeau recouvert de fromage à côté … C’est carrément de l’art. Un poil désarçonnée (c’est la première fois qu’on me sert un burger sans son chapeau sur la tête) je contemple mon “assiette” avec appétit. C’est convivial ces planches, en plus on le choix de manger avec ou sans couverts.
Le muscat est fruité à souhait, la Nîm’Ale bien désaltérante. Quant au reste … Mazette !
Les frites sont succulentes, même pas grasses (on croirait à peine qu’il s’agit de frites) et cuites avec la peau dessus pour la petite touche sucrée. Le burger ? Savoureux. Un pain moelleux et bien aéré, une viande délicieuse, des épices savamment dosées – ce qui est rare ! – et une petite sauce qui déchire … je suis encore une fois agréablement surprise, je ne m’attendais pas à tant de saveurs. Même la sauce salade est une tuerie.
Le repas est ponctué de “miam” et de “trop bon !” et les plats servis finissent intégralement dévorés.
Verdict
Cadre charmant, service rapide, plats délicieux …. le verdict est unanime : on a passé un très bon moment dans ce restau. Bon, 15€ pour un menu burger + frites et salade c’est un peu cher, mais ça les vaut largement. Le bourgeon a ceci de magique qu’il a réussi à revisiter le sacro-saint burger de sorte à en faire un met complètement différent de ce qu’on a l’habitude. J’en ressors bluffée et je reviendrai.
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