Pour rien au monde je ne louperai une édition de la Galerie Éphémère tellement je suis fan du concept ❤ C’est pour moi the rendez vous artistique de l’année (avec le Festival des Architectures Vives, qui aura lieu en juin #onaletemps).
Laisse moi t’en dire un peu plus sur cet événement magnifique.
L’art au service de la protection des zones humides
En fait la Galerie Éphémère, c’est un peu une rencontre entre l’art et la nature.
Chaque année au mois de février un collectif d’artistes s’empare d’une ancienne maison de saunier (un saunier c’est un mec qui récolte le sel dans les marais salants) nichée dans les Salins de Villeneuve-les Maguelone. Chaque artiste investit une pièce à sa sauce et créé une oeuvre éphémère et c’est ensuite c’est ouvert au public pendant 3 jours – et 3 jours par an seulement.
Cet événement gratuit qui attire chaque année une foule d’amoureux de l’art et de la nature (et quand je dis foule, je pèse mes mots !) s’inscrit en fait dans le cadre de la journée mondiale pour la protection des zones humides. C’est pour la bonne cause donc.
Allez hop c’est parti pour une petite rétrospective !
Direction les Salins de Villeneuve-les-Maguelone
Ça se passe donc aux Salins de Villeneuve-les-Maguelone, à environ 15 km au Sud de Montpellier (pour info y’a l’étang du Méjean qui se trouve pas très loin : tu peux t’y offrir une belle balade sauvage que je te recommande chaudement).
Je déboule là-bas le vendredi à 14h et des poussières avec un ami. Tu vois la baraque qui n’a l’air de rien là, en dessous ? Ben c’est là que ça se passe.
Comme je l’escomptais, vu que c’est le premier jour, il n’y a pas un chat et on rentre tout de suite à l’intérieur. Yes !
Et là, la magie commence.
Pièce par pièce et à la queue-leu-leu, on découvre les œuvres imaginées par un collectif composé d’une vingtaine d’artistes (que tu peux retrouver ici). J’adore m’avancer dans les couloirs un peu délabrés de cette vieille baraque en me demandant ce qu’il va y avoir dans la prochaine pièce …
Je peux te dire que quand l’oeuvre prend toute la pièce, ça fait un sacré effet – rien à voir avec quand t’as le nez collé devant une peinture ! Là, ça te prend les tripes.
Si certains œuvres me laissent pantoise (les goûts et les couleurs hein), d’autres en revanche me touchent au point que je pourrais rester plantée devant pendant des plombs. Comme cette délicate envolée de papillons en papier que je trouve très poétique.
Si la plupart des installations sont purement visuelles, d’autres sont plus immersives. Comme celle ci dessous, où on sent le souffle du vent et où on entend comme des petits cris d’oiseaux.
On peut être touché de milles manières par cette galerie éphémère : par la beauté d’une oeuvre, son originalité, sa force, par le pouvoir de son message. Ça été pour moi le cas de cette pièce où on voit l’impact du plastique sur les milieux sauvages. Sérieux, ça m’a fait mal au cœur …
Tu remarqueras qu’au niveau des styles et des formes d’art, c’est très varié. Et c’est aussi ça qui fais le charme du truc !
Je te mets pour finir mon oeuvre coup de cœur, celle qui m’a le plus touché.
Je ne t’ai évidemment pas tout montré mais je tenais à ce que tu aies un bel aperçu de ce que tu peux voir à la galerie éphémère. Une 8ème édition au top, comme d’habitude !
Quelques conseils pour finir
La galerie ne dure que 3 jours par an et elle est généralement ouverte au public du vendredi au dimanche (matin et après midi). Je te conseille trèèès vivement d‘y aller dès le premier jour et de t’y pointer le matin.
Bon à savoir : c’est généralement le dimanche qu’il y a le plus de monde !
Je me souviens d’une édition où j’ai eu la mauvaise idée d’y aller le dimanche à 14h et où j’ai poireauté plus d’une heure (après ça valait le coup quand même). En plus ce jour là il y avait un vent glacé (les salins c’est très ouvert comme coin) alors je te conseille également de te vêtir chaudement.
Infos pratiques
Tu peux y aller en tuture ou bien en bus si t’es à pattes. Auquel cas il te faut prendre la ligne 32 qui part de Garcia Lorca (la ligne n°4 du tramway t’y amène direct) et descendre à l’arrêt Domenoves puis marcher genre 15 minutes jusqu’au Salins.
Plus d’infos sur la Galerie Éphémère #8
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