Mon dieu ! Enfin ! Yes ! Les touristes sont rentrés chez eux libérant le littoral de leurs corps trop rougis par le soleil (bon, ok, il est en reste encore quelques uns qui refusent de partir tels des moules accrochées à leur rocher…).
Les plages sont donc rendues aux locaux et il est grand temps d’en profiter avant que l’automne nous rappelle à son bon souvenir.
Manger sur les plages privées : piège à touristes ?
Je n’ai jamais été très fan des plages privées, notamment de la nourriture qu’on y sert. Je comprend qu’on paye cher parce qu’on mange en entendant le bruit des vagues (et les « chouchou, loulou » criés toutes les 12 minutes). Mais, pour moi, la proximité de la mer n’est pas une raison pour servir des plats sans saveur à base de produits surgelés et de sauces toutes prêtes.
Comme je viens d’une ville où il n’y a pas la mer (Lyon), on trouve ça vraiment absolument fabuleux de pouvoir manger au bord de la mer, mais je suis intransigeants sur la qualité de la bouffe (Capitale de la Gastronomie, Paul Bocuse, tout ça, tout ça). Autant vous dire que la nourriture des plages privées n’est pas ma tasse de thé, ni celle de mon porte-monnaie. Et pourtant…
Plus blanc que blanc…
Plusieurs fois dans l’été, on m’a dit du bien de la cuisine de White Beach, alors profitant de ces derniers jours d’été, j’ai embarqué ma chérie en mettant de coté mes préjugés et en préparant psychologiquement ma banquière au sujet de mon futur découvert.
On arrive sur place est c’est déjà une bonne surprise. Le lieu est très agréable, tout blanc, mais sans ce coté bling bling chicos ringard m’as-tu-vu hype (oui tout ça à la fois) de la plupart des plages privées du secteur. La partie bar comme la partie resto ne sont pas très grandes comparées aux plages-usines voisines. Bref, on se sent toute de suite bien.
Courageux mais pas téméraires on s’installe au bar pour l’apéro avant de voir si on prend une table au restaurant ou si on repart en courant. Deux verres de vin blanc et une copieuse et succulente planche de tapas plus tard, on décide de manger sur place.
Vue sur la mer… Et sur la cuisine
Une nouvelle surprise nous attend au moment où on nous installe : la salle de restauration bénéficie d’une vue incroyable sur… les cuisines. On voit du monde s’afférer derrière des casseroles et les plats être dressés avant de partir rassasier les clients sous nos yeux ébahis. Le White Beach joue la carte de la transparence et c’est tout à son avantage : pas de boite de conserve en vue, ni de sac de frites surgelées… Tout semble fait sur place avec des bons produits frais.
On commande nos plats : magret de canard au miel de romarin et purée maison pour ma chérie et tartare de saumon et Grany Smith et frites maison pour moi. Pour patienter on commande une assiette huitres-crevettes-boulot proposée ce jour-là à la carte (Oui ! Emportés par notre élan, nous avons commandé des fruits de mer sur une plage privée, fous que nous sommes…!).
Les crustacés font rapidement leur entrée sur scène. La fraicheur et la qualité sont au rendez-vous et tandis qu’on avale ces petits bébêtes, nous apercevons au loin nos plats se préparer au milieu du tumulte de la cuisine avant que la serveuse nous les apporte sur la table.
Les premiers coups de fourchette sont concluants. Le canard est parfaitement cuit, juste grillé ce qu’il faut sur le dessus et tendre à l’intérieur. La purée maison est tellement bonne qu’on en lécherait l’assiette. Le tartarte quant à lui joue sur les contrastes avec l’onctuosité du saumon et l’acidité des pommes et de la vinaigrette. Les frites maison, cuite à l’ancienne avec la peau, terminent en un temps record au fond de mon estomac.
On termine le repas en se partageant un dessert : une tarte fin au pomme et caramel beurre salé. Une vraie bombe gourmande à vous retourner les papilles.
Alors que le soleil s’est couché depuis un moment, on se décide enfin à passer au moment le moins drôle de la soirée : passer en caisse et laisser un demi-rein en guise d’addition.
Sans surprise, ça tabasse un peu (77€ à deux avec le vin) mais vu la XXXXXX (<-je ne veux pas utiliser de gros mots sur ce blog bien élevé qu’est CityCrunch mais imaginez un truc marron qui sent pas bon et qui sortir généralement de l’anus d’un animal) que les autres plages osent servir pour ce prix-là, ça reste un bon rapport/qualité prix.
En résumé
Une plage privée qui fait l’effort d’une vraie cuisine maison et joue carte sur table (et vue sur la cuisine) c’est suffisamment rare pour être signalé (et partager sur les réseaux sociaux ^^). Certes ce n’est pas donné, mais le cadre agréable, les plats savoureux et le service sympa méritent qu’on se fache avec sa banquière.
Si vous voulez vous faire un dernier resto sur plage avant le retour du froid (NOOOOOOOONNN!) n’hésitez pas ! Mais ne tardez pas trop non plus, le White Beach ferme le 19 septembre.
White Beach
Route des Plages – Avenue du Grand Travers
34280 La Grande Motte
Page Facebook
Site Web
Tel : 04 67 57 40 98
2 commentaires
Miaaaaam ça a l’air génial !! J’espère que ça sera encore ouvert aux vacances de la Toussaint… (et je me ferai inviter tant qu’à faire)
Hélàs non. La plupart des plages privée ferment en septembre (le 19 pour celle-ci).