Montpellier CityCrunch
  • restaurants
  • bars
  • cafés
  • culture
  • activités
  • balades
  • agenda
  • Info fraiche
  • mardi de la win
  • en vadrouille
  • dans ton canap
  • fun
  • Chaud patate ➔
  • 5 villages fabuleux à découvrir autour de Montpellier
0 Likes
0 Abonnés
0 Abonnés
0
Montpellier CityCrunch
Montpellier CityCrunch
  • restaurants
  • bars
  • cafés
  • culture
  • activités
  • balades
  • agenda
  • plus
    • info fraiche
    • mardi de la win
    • en vadrouille
    • fun
    • dans ton canap



  • Le point de vue de Barley

FISE 2012 : le point de vue de Barley

  • 24 mai 2012
  • 4 commentaires
  • 1 vue
  • Barley


Barley est un nouveau venu dans la Team de Mtp34 (« Bonjour Barley »). C’est un grand amateur de bière entre autre. Il vous donne ici son point de vue sur le FISE. C’est parti !
A moins de mirer continuellement ses godillots dès que l’on met le nez dehors, impossible d’ignorer les affiches annonçant la 16ième édition du Fise. C’est The Place To Be pour le viaduc de l’Ascension. On peut raisonnablement affirmer que tout montpelliérain qui n’a jamais vécu le FISE n’a jamais vécu tout court. Effrayé par cette funeste perspective j’avais prévu de longue date une excursion sur les rives du Lez pour communier avec les milliards (chiffres officiels) de fidèles au cru 2012 de cette grand messe du Sport Extrême.
Direction fise.fr pour organiser ces 4 jours. Sacrebleu! Entièrement rédigé en globish, ma connaissance de la langue de Shakespeare est inutile pour décrypter le sens caché des barbares « jibe, spin ramp, air spin contest » et autre « slopstyle ». Deux heures plus tard, je parviens enfin à transcrire ce mystérieux dialecte tribal en bon français de souche avec la même satisfaction qu’un égyptologue chevronné découvrant la clé de lecture d’un papyrus millénaire.
A quoi bon consulter le programme officiel en version papier puisque seul le programme réel importe? Au Fise, la créativité latine règne en maître. Les horaires des events, comme pour le Tram ou la météo à 3 jours, ne sont qu’une prévision aléatoire, pas plus. Une seule règle est scrupuleusement respectée: un event ne commence ni à l’heure prévue, ni en avance mais toujours avec une demi-heure de retard (minimum). L’explication est simple : esprit libre a la fois artiste et sportif, le rider n’aime pas les contraintes et a besoin de temps pour méditer, se relaxer, se concentrer, décuver.
J’arrive sur le FISE et je me mêle à une foule bigarrée. Une grande majorité de cavemen hirsutes, mi chabal mi chubaka avec bonnet de laine et lunettes de soleil très pratique puisqu’il pleut. Plus loin je croise les incontournables âmes perdues du surf palavasien, ersatz pathétiques du bouffonnant « Brice de Nice » se voulant la réplique quasi-parfaite du mystique Bodhi de « Point Break ». Le calbuth au ras du croupion est toujours très tendance, mais attention, pour les pros c’est juste une technique pour sauter plus haut…
Pourquoi fait-il toujours beau avant, après mais jamais pendant le Fise! Pluie, vent, orages, grêles, ouragan, criquets, sauterelles (je sais, j’exagère mais ça fait du bien) et parfois soleil. Cette année supplément tempête de poussière digne du désert de Gobi. Les bras en croix tel un prédicateur Maya au sommet du Machu Pichu l’animateur principal rassure la foule mouillée. Mais les Dieux de la météo semblent fâchés avec le Fise. Pour les réconcilier, je propose de sacrifier un compétiteur au début du festival. En faisant offrande de son cœur au Dieu Soleil du haut du Big Air on garantit 4 jours de beau temps. Mais bien qu’efficace, le concept est suranné, en tout cas pas suffisamment avant-gardiste pour le Fise.
La programmation musicale est impeccable et je ne me lasse pas d’entendre « killing in the name » de RATM pour la 400ième fois depuis ce matin (j’ai compté). Les acouphènes persistants tout le mois suivant ne seront qu’un dérisoire prix à payer pour cette expérience sonore « totally wild ».
C’est donc en sifflotant que je me rapproche des stands de frites et autres spécialités culinaires à 0% de fibres. Kebab 5 euros, Américain 6 euros, petit cri de stupeur devant la crêpe au sucre à 3 euros. Je passe mon chemin sans bourse délier et remercie ses bienveillants commerçants pour m’aider à rester svelte quand l’été est si proche.
Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort c’est pourquoi je ne quitterais pas le FISE sans avoir vécu l’expérience la plus extrême. Une miction dans les latrines en algecco après 4 jours de festival. Une ultime bouffée d’air frais et je m’engouffre en apnée dans la boite infernale. Avant de clore les yeux j’aperçois d’énormes mouches bleues dévorant d’infernaux étrons spongieux…aaargh !!! L’agression olfactive qui s’ensuit n’a rien à envier à la plus meurtrière des armes bactériologiques. Néanmoins, je sors vainqueur de l’épreuve et me jure de rester les yeux ouverts pour le cru 2013 !
Merci à BonjourParisien et  à http://blog.cybervince.net pour nous avoir permis d’utiliser une de leur photo pour illuster l’article !


Barley


Abonnez-nous vous à notre fabuleuse Newsletter

Recevez par mail tous les vendredis nos bons plans sorties

4 commentaires

  1. CedB dit :
    25 mai 2012 à 9 h 05 min

    Barley est-il un cousin du fameux Barney ?
    J’ai bien ri, surtout avec ces magnifiques alexandrins (ou presque) finaux :
    « Avant de clore les yeux, j’aperçois d’énormes mouches bleues
    dévorant d’infernaux étrons spongieux…. »
    Rahhh, on dirait du Baudelaire shooté au Redbull.

    Répondre
    1. LeSud dit :
      25 mai 2012 à 11 h 30 min

      Humm… je pense qu’il y a sans doute une relation. Je laisse le soin à Barley de répondre ! 😀

      Répondre
    2. Barley dit :
      26 mai 2012 à 11 h 02 min

      Je réfute. L’humble scribouillard que je suis ne connais aucun « barney » (fut-il jaune et fameux) et trouve ce sobriquet totalement ridicule.

      Répondre
  2. Ping : Et si on se cassait de Lyon pendant les Nuits Sonores ? | Lyon City Crunch

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.

Poucez-nous sur Facebook
Articles bien frais
  • 4 bonnes raison d’aller passer des vacances en camping à Vendres
  • 15 évènements à ne SURTOUT pas rater en décembre à Montpellier
  • 15 évènements à ne SURTOUT pas rater en novembre à Montpellier
  • 15 évènements à ne SURTOUT pas louper en octobre à Montpellier
  • Que faire à Montpellier ce week-end ? 22, 23, 24 juillet 2022

CityCrunch est une marque déposée • Tous droits réservés • Magazine édité par Buena Onda Web • CityCrunch est une marque déposée • Tous droits réservés • Magazine édité par Buena Onda Web •

Abonnez-vous à notre Newsletter pour recevoir un résumé de nos aventures articles tous les vendredis dans votre boite mail.

HEY SALUT !

Nous sommes CityCrunch, le magazine bien urbain. On aime la street-food, la bière, les concerts et les expos mais aussi partager toutes nos découvertes avec le plus grand nombre. Ça tombe bien, c’est ce qu’on fait sur ce site en publiant tous les jours à 17h un bon plan sortie dans la ville.

Contactez-nous – Publicité
Comment ça marche ?

ON EST PRESQUE PARTOUT

LYON CITYCRUNCH
LILLE CITYCRUNCH
ST ETIENNE CITYCRUNCH
MONTRÉAL CITYCRUNCH

Webdesign par Yay Graphisme
Logo par Tarwane
Edition par l’agence Buena Onda
Banque d’images Depositphotos

CHERCHER PAR THEMES
Balade • Bien être • Bière • Brunch • Concert • Canapé • Cocktails • Coffee Shop • Escape Game • Festival • Guides • Histoire de Montpellier •  Insolite • Pâtisserie • Plage • Pizza • Recettes • Shopping • Sport • Street Art • Street Food • Tapas • Terrasse • Végétarien • Week-End

Mentions légales- informations sur les cookies

Input your search keywords and press Enter.